Interview | Adeline Chetail (Ellie dans les jeux The Last of Us)

Découvrez la retranscription écrite de notre interview accordée à Adeline Chetail, la voix française d’Ellie Williams dans les jeux The Last of Us.

Attention, cet article comprend des spoilers liés à la licence The Last of Us.

L’équipe de Naughty Dog Mag’ a eu la chance d’interviewer Adeline Chetail. De Bambi à Forrest Gump, en passant par Ma famille d’abord, Call of Duty, Life Is Strange, The Legend of Zelda, Arcane, Hogwarts Legacy, et bien d’autres œuvres reconnues, Adeline ne cesse de nous surprendre par sa rigueur. Mais dans notre cœur de fans, elle a une place importante. Pour cause, elle n’est autre que la voix française d’Ellie dans les jeux The Last of Us.

NDM’ : Depuis combien de temps as-tu commencé le métier de comédienne de doublage ?

Adeline : J’ai commencé ma carrière de comédienne très jeune, à l’âge de 6-7 ans, à peu près. J’ai commencé par des petites voix, j’étais une enfant donc je faisais des voix d’enfants. Et puis, peu à peu, j’ai eu des rôles de plus en plus importants. Je me rends compte que j’ai une énorme carrière derrière moi. Ellie est pour moi le personnage emblématique, le plus central de ma carrière. Il y en a d’autres, mais j’ai une affection particulière pour Ellie.

NDM’ : Qu’est-ce qui t’as donné envie de commencer et comment as-tu obtenu ton premier rôle ?

Adeline : Ma situation est très particulière car lorsqu’on commence aussi jeune, on ne fait pas forcément des choix de carrière. À 6-7 ans, tu ne réfléchis pas à ça, tu n’as pas de plan de carrière. Tu ne fais pas des choix aussi définis. Depuis que je sais parler, j’aime raconter des histoires. J’avais un imaginaire très débordant. Mes parents ont voulu m’accompagner sur ce chemin-là et j’ai commencé à faire du théâtre. J’ai adoré, j’ai voulu continuer. J’ai été inscrite en agence de casting pour pouvoir tourner dans des films jusqu’à à peu près l’âge de 16 ans. À l’époque, le doublage n’était pas connu comme aujourd’hui. Désormais, on peut expliquer à des enfants ce que c’est le doublage, ils comprennent. C’est quelque chose de beaucoup plus médiatisé et connu. Dans mon entourage, tout le monde était persuadé que les acteurs parlaient tous en français.

J’avais enregistré une petite voix, pour essayer. Et comme les voix d’enfants sont très rares et très recherchées, puisque souvent ce sont des adultes qui font des voix d’enfants, et que j’ai fais l’école par correspondance, j’étais assez disponible. On me faisait les démarches pour avoir des autorisations de travail. C’était un peu compliqué. Au fur et à mesure, je me suis spécialisée que dans les voix. Parce que j’avais envie d’avoir des rôles un peu plus matures et c’était difficile car tu ne peux pas changer ce que tu es à l’image, alors que pour la voix, tu peux changer plein de choses, et c’est formidable. J’étais plus à l’aise derrière un micro, et dans l’anonymat. Aujourd’hui, je suis sortie de l’anonymat, puisqu’une notoriété est arrivée avec les voix. Mais ce n’est pas le but de départ.

Quand on souhaite se spécialiser dans ce domaine-là, et enregistrer des voix, le chemin le plus court et le plus facile, c’est de faire une formation de comédien(ne) car mon métier c’est vraiment interpréter des choses, passer par  des émotions. Il ne suffit pas d’avoir une belle voix, et parfois même, cela ne sert à rien. Il faut interpréter le rôle. Une formation de théâtre, d’acting, ce genre de choses, est ce qu’il va faire qu’ensuite tu vas pouvoir te présenter dans les studios, envoyer des messages aux différents directeurs(ices) artistiques et te faire connaître par tous les moyens. Ce n’est pas évident. Il y a également des stages et des formations accessibles aux comédiens(nes). Il n’y a pas de chemin défini, et il faut persévérer et faire tout ce que l’on peut pour réussir, mais c’est possible !

NDM’ : Te souviens-tu de ton premier rôle ?

Adeline : J’ai fais la voix d’un petite sœur de Panpan dans le film Bambi. J’ai enregistré cela en 1992-1993, je crois. C’était ma toute première phrase. La même année, j’ai prononcé le fameux : « Cours, Forrest, cours ! ».

NDM’ : Quels sont les rôles qui t’ont le plus marquée avant Ellie ?

Adeline : C’est vraiment quelque chose dont je suis très fière dans ma carrière, et très honorée, j’ai quatre films de Ghibli à mon actif. Il y a Kiki la petite sorcière, qui a marqué beaucoup de personnes. Nausicaä de la Vallée du Vent, que j’adore, c’est un de mes films préférés dans ma carrière. Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs, Anna de Souvenirs de Marnie, où je partageais l’affiche avec Emmylou Homs qui joue le rôle de Marnie. Il y a aussi Amalia dans Wakfu, Vanessa Hudgens dans High School Musical, et Claire dans Ma famille d’abord.

NDM’ : Comment as-tu été contactée pour incarner le rôle d’Ellie ?

Adeline : Alors, j’avais déjà travaillé en jeu vidéo pour la société La Marque Rose, avec Jean-Phillipe Brière. C’est donc comme ça qu’il a pensé a moi pour faire son casting. Quand il m’en a parlé, on avait aucune idée de ce qu’allait être ce jeu et à quel point il serait connu. Mais, tous les deux, on a senti que c’était quelque chose de particulier, que ce n’était pas juste un jeu avec des zombies. Cela s’est senti dès la scène d’essai, la scène du ranch, lors de l’explication un peu difficile entre Joel et Ellie.

Que ce soit en doublage ou en jeu vidéo, les DA reçoivent un projet avec un brief, font des recherches sur les comédiens, et présélectionnent un certain nombre de personnes. Entre trois et dix maximum, je pense. Puis, ils vont les contacter pour passer des essais. Il n’y a pas de petite annonce. C’est grâce à lui que j’ai eu ce rôle merveilleux.

NDM’ : Quels ont été les jeux sur lesquels tu avais travaillé avant The Last of Us ?

Adeline : J’avais Misty dans Call of Duty. Avant cela, j’avais fais des personnages plus mignons. Donc avec Misty c’était différent car c’est un personnage très badass, qui parle avec une voix grave.

NDM’ : Est-ce que tu joues aux jeux vidéo ?

Adeline : Pas du tout ! Récemment, j’ai joué à Hogwarts Legacy, parce que j’ai beaucoup d’affection pour l’univers de Poudlard. J’ai joué à Animal Crossing pendant tout le confinement. À un Zelda, il y a très longtemps. Et aux Sims. The Last of Us, je n’y ai pas du tout joué, peut-être un jour ! Mais je suis tellement pas douée avec une mannette.

NDM’ : Quelle est la scène qui t’as le plus marquée avec Ellie, The Last of Us et The Last of Us Part II confondus ?

Adeline : J’allais de découvertes en découvertes lors de l’enregistrement du premier The Last of Us. Jean-Philippe a été exceptionnel car il m’a vraiment guidée sur ce rôle. Il avait envie de rendre justice à l’œuvre de Neil Druckmann. On est passé par plein d’émotions. Et il y a une scène dont je me rappelle vraiment, c’est la scène qui suit celle où Sam se fait mordre. J’ai tellement pleuré, ça m’a bouleversée. Lorsque nous doublons lors d’une cinématique, on a accès aux émotions, on peut presque enregistrer comme on enregistrerait une scène de cinéma.

Il se passe aussi des choses bouleversantes dans Part II. La scène de la mort de Joel est très marquante pour moi. C’est une scène dont j’avais connaissance depuis quasi le début de l’enregistrement, et que j’ai enregistré un peu plus tard. Et j’avais beau être préparée, j’étais pas prête, comme vous tous je pense ! Mais la scène qui m’a le plus marquée, c’est le flashback dans le musée avec le cadeau d’anniversaire d’Ellie. Je ne m’en suis jamais remise.

NDM’ : As-tu préféré travailler sur The Last of Us ou The Last of Us Part II ?

Adeline : C’est impossible de choisir, parce que ce sont deux choses très différentes. Le thème des deux jeux est différent. Le premier, c’est la création du lien. Le deuxième, c’est la souffrance, la vengeance. Ce n’est pas la même Ellie. Il y a une affection particulière pour le premier parce que je n’avais pas la pression que j’avais pour le deuxième. Les gens pensaient que ma voix n’était pas suffisamment grave, qu’elle avait vieilli, que je ne pouvais pas tenir le rôle.

J’avais cette envie de montrer que « si », en tant qu’actrice, je pouvais endosser un rôle plus abîmé, plus âgé, plus grave. J’y ai mis beaucoup d’âme, de tripes, de larmes, de sang, je suis allée chercher des émotions qui n’existent même pas dans ma vie. Je suis allée chercher de la colère et cet esprit de vengeance que je ne connais pas. Mais en tant qu’actrice c’était très intéressant d’aller chercher ça. Je ne peux pas choisir, ce sont deux travaux complètement différents pour moi.

NDM’ : Quand tu cries au moment où Joel meurt… les frissons, incroyable !

Adeline : C’est une scène que je suis incapable de revoir encore aujourd’hui sans pleurer. Quand je l’ai découverte, j’ai pleuré. Je l’ai enregistré d’un seul coup. Il fallait que je rentre dans cette émotion, dans cette souffrance ultime, de la perte, du déni, de la souffrance.

NDM’ : Est-ce que tu serais contente de découvrir un The Last of Us Part III, ou les deux se suffisent ?

Adeline : Je suis curieuse de voir ce que Neil Druckmann nous réserve, c’est plus cela qui m’intéresse. J’aimerai retrouver Ellie du côté antagoniste, car pour moi, elle est allée trop loin. À partir du moment où elle tue une femme enceinte, pour moi, c’est fini, elle est passée du mauvais côté. Elle s’en sort en paria, ce qu’elle a fait est impardonnable, et elle a tout perdu.

S’il y a une Ellie à retrouver, ce serait en tant qu’ennemie, selon moi. Je ne sais pas si elle peut s’en sortir, elle est marquée psychologiquement. Je ne sais pas à quelle époque on la retrouverait. Dans le cas où on la retrouverait plus âgée, est-ce que je pourrais la suivre ? J’espère ! De toute façon, il n’y a rien d’annoncé, on a tous envie qu’il y ai une suite. Je sais que tout le monde n’est pas d’accord avec moi, mais pourquoi pas suivre Abby ?

NDM’ : As-tu peur de voir Ellie mourir, et de devoir dire adieu à ton personnage ?

Adeline : Je suis prête à tout au nom de la narration et de l’histoire. Et si un de mes personnages doit « se sacrifier sur l’hôtel du scénario », cela me va, tant que cela a un intérêt narratif. Je ne m’accroche pas à mes rôles sous prétexte que j’ai envie de les doubler pour toute la vie. Je suis au service du spectacle. Et au contraire, si cela peut être quelque chose de marquant, une espèce d’apothéose, pourquoi pas.

NDM’ : As-tu vu Part I et Part II ?

Adeline : Bien sûr ! Le jour de la sortie du jeu, on l’a commencé et j’ai regardé du début jusqu’à la fin. Je voulais voir quand été amenés les éléments, car on enregistre souvent dans le désordre, surtout en jeu vidéo. J’ai été agréablement surprise du rythme qui été donné. Par exemple, je ne savais pas du tout quand allée arriver la mort de Joel. Je ne savais pas que la scène du musée était un flashback. Je me laisse surprendre en tant que spectatrice. À partir du moment où j’ai aimé ce que j’ai enregistré, j’ai envie de voir ce que cela donne en tant que spectatrice, car que je ne vit pas les choses de la même manière.

NDM’ : Est-ce que tu confirmes que le jeu vidéo est un média qui arrive à être encore plus impactant que le cinéma ?

Adeline : Bien sûr, car on est acteur, on est dans l’histoire. On passe des heures et des heures en compagnie de ces personnages, on les incarne. C’est plus impactant psychologiquement et émotionnellement. J’adore le jeu vidéo pour cette raison.

NDM’ : As-tu vu la saison 1 de la série The Last of Us ? Qu’en as-tu pensé ?

Adeline : Oui, bien sûr, évidemment, day one ! J’ai adoré la série. Cependant, en voyant les premières images, j’ai étais un peu déçue qu’on refasse trait pour trait le début du jeu. J’avais envie qu’on fasse d’autres choses, qu’on parte ailleurs. Mais quand j’ai regardé la série, je me suis dit que c’est une réinterprétation. Cela amène au grand public la connaissance de ce scénario et de ces personnages formidables.

Et on va aussi découvrir d’autres choses, on va aller plus loin sur certains aspects du scénario, comme Henry et Sam, que j’ai trouvé extraordinaires. Pour moi, ce passage est meilleur dans la série que dans le jeu. Le fait que Sam soit muet apporte davantage d’émotions. J’ai moins aimé la création du lien avec Ellie. Car dans le jeu, on a plus d’affect, on participe à la création de ce lien. Je trouve que dans la série, cela va un peu trop vite. On a du mal à comprendre comment Joel change de regard sur Ellie, c’est moins subtil.

Mais j’ai beaucoup aimé certains épisodes, et les différents clins d’oeil, et notamment dans le dernier, lorsqu’on retrouve la maison d’Ellie, qui est quasiment identique à celle du jeu. J’ai participé à cette scène en doublant Ashley Johnson, la Ellie des jeux vidéo, celle qui donne vie à la nouvelle Ellie dans la série. J’ai été traumatisée par cette scène. Mais en la regardant en tant que spectatrice, je n’ai pas vécu la même chose, j’ai été moins impactée que lorsque que je l’ai enregistré. Je salue cette série, et la réalisation qui a été faite, mais j’aurai peut-être aimé plus d’épisodes, plus de zombies. Mais ce que je trouve génial, c’est que certaines personnes ont voulu découvrir le jeu après avoir regardé la série.

NDM’ : Cela t’as fait quoi d’incarner la mère d’Ellie ?

Adeline : La boucle est bouclée ! Malgré la déception de certaines personnes, je ne me serais pas vue réinterpréter à nouveau Ellie dans la série. Je trouve que c’était complétement logique que ce soit Emmylou et pas moi, et je suis ravie de partager ce rôle avec elle, et de lui passer ce flambeau. Je suis ravie qu’elle ai interprétée à sa manière et d’avoir doublé Ashley pour son caméo.

NDM’ : Est-ce qu’Emmylou et toi avaient parlé au sujet de la série ?

Adeline : On s’est parlé. À partir du moment où Bella Ramsey a été annoncée, c’était une évidence. Je lui ai tout de suite dit que si c’était elle l’interprète d’Ellie, je serais totalement d’accord, et qu’au contraire, je serais heureuse qu’elle le fasse. Elle connaissait ce rôle, son frère est un grand fan de The Last of Us. Elle ne voulait pas regarder le jeu, et s’inspirer de ce que j’avais fais, pour coller davantage au rôle de Bella Ramsey.

NDM’ : Tu es plutôt team Ellie ou team Joel ?

Adeline : J’ai moins accroché à Ellie dans la série. Et je trouve que le personnage de Joel est un peu plus développé. Notamment lorsqu’il pleure en face de Tommy, c’est une sensibilité que l’on avait pas vu dans le jeu vidéo. Pour la série, team Joel. Mais par contre, dans le jeu, team Ellie à 100%, en tout cas sur le premier, dans Part II, c’est plus difficile d’être team Ellie.

NDM’ : As-tu as été triste de voir la pente qu’a pris Ellie dans The Last of Us Part II ? Est-ce que tu aurais voulu autre chose ?

Adeline : Non, j’ai trouvé ça génial d’un point de vue narratif, qu’Ellie bascule. Car on l’a adoré dans le premier, et dans le deuxième, cette innocence se perd pendant qu’elle sombre dans ses actes. En tant qu’actrice, je suis allée chercher cette rage, j’étais d’accord avec elle à ce moment-là. En tant que spectatrice, je suis admirative de ce changement, mais je n’ai ni de regret, ni de tristesse. Je comprends, mais en tant que personne, je ne peux pas excuser ses actes.

NDM’ : Considérerais-tu le rôle d’Ellie comme le rôle de ta vie ?

Adeline : Complètement, même si c’est très difficile car il y a des rôles hyper géniaux comme Zelda, qui est incroyable. J’ai tellement d’affection pour Ellie, mais elle n’est pas loin devant toutes les autres. J’ai beaucoup d’affection pour tout ce que j’ai fais et beaucoup de reconnaissance pour avoir eu accès à des rôles pareils. C’est qui est important aussi, c’est l’avis des gens. Selon les personnes, le rôle qui les aura marqué dans ma carrière sera différent. J’ai toujours beaucoup d’émotion quand quelqu’un me confie le nom du personnage qui les a accompagné pendant l’enfance et l’adolescence.

NDM’ : Ellie est un personnage qui a marqué énormément de joueur et de joueuses. Beaucoup de jeunes peuvent s’identifier à elle. Es-tu consciente que tu as contribué à ce personnage à devenir un modèle pour certains d’entre eux ?

Adeline : J’en ai conscience mais ce n’est pas quelque chose que j’ai cherché lorsque j’ai interprété le rôle. Je cherchais à aller au plus profond des émotions et les faire ressentir, c’est mon métier. Et si par ma voix j’y parviens, jusqu’à devenir quelque chose de « culte », c’est une reconnaissance pour moi. Cette notoriété m’échappe, ce n’est pas quelque que j’ai forcément souhaité. Je suis heureuse si cela a pu sauver juste une personne, c’est la meilleure récompense que je puisse avoir. Et je suis heureuse de voir que cela a pu avoir cet impact sur les gens.

NDM’ : Aurais-tu la pression de doubler Ellie dans un potentiel The Last of Us Part III ?

Adeline : J’aurai très hâte. Mais je sais par expérience que cette attente est terrible. Je ne peux pas vous dire à l’avance comment je vivrai cette pression. Mais de toute façon, j’ai la pression sur chaque chose, même celles qui ne sont pas  sensées être connues. Mais je crois que je serai contente !

NDM’ : Est-ce que tu as une ou deux anecdotes sur Ellie, The Last of Us, ton expérience ?

Adeline : Je ne connaissais pas Audrey Sourdive, qui fait la voix d’Abby dans Part II. Je la trouve formidable, j’ai beaucoup d’admiration pour elle. Et pour l’anecdote, nous avons récemment fait un dialogue ensemble, qui n’a rien à voir. Mais sur les enregistrements en eux-mêmes, je pourrais en parler pendant des heures, mais il n’y a pas d’anecdote en soit qui viennent à l’esprit. C’est beaucoup d’émotions, de découvertes, d’envies. Je n’ai pas traversé d’énormes difficultés. Pour Ellie, je viens juste chercher le naturel des émotions. Deuxième anecdote, j’ai récemment passé un casting avec Jean-Phillippe, et j’espère pouvoir retravailler avec lui.

NDM’ : As-tu rencontré Ashley Johnson ?

Adeline : Non, pas du tout. J’aimerais bien la rencontrer ! J’ai fais sa voice-over sur le podcast de The Last of Us. Ce qu’elle disait était très intéressant. Mais je ne sais pas ce que j’aurai à lui dire à part : « J’adore ce que tu fais ! ».

The Last of Us - Ellie Williams

Encore un grand merci à Adeline Chetail pour le temps accordé à cette interview, et son implication à la licence The Last of Us. Pour ne rien manquer de l’actualité de Naughty Dog, rejoignez-nous sur YouTube, Twitter, Instagram, Facebook, et Discord.

À très bientôt sur Naughty Dog Mag’ !


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