Selon la science, les infectés que vous avez tués dans The Last of Us étaient encore des humains conscients
Pour qui a joué au jeu vidéo The Last of Us, le cordyceps est un virus fongique devenu familier. Ce champignon bien réel tient sa réputation de sa capacité à parasiter d’autres organismes, tels que les fourmis ou d’autres variétés de champignons. Il ne peut pas, cependant, contaminer les êtres humains, et fort heureusement à en croire les dernières recherches sur le sujet… De fait, si les infectés du jeu étaient réels, peut-être que vous y réfléchiriez a deux fois avant de vous en prendre à eux.
The Last of Us, un jeu où vous lutter contre des infectés
En juin 2013, le monde découvrait The Last of Us. Cette nouvelle licence de Naughty Dog avance un synopsis qui peut paraître banal au premier abord, mais qui est bien plus complexe en réalité. Contrairement aux pandémies habituelles dans les jeux de zombies, Neil Druckmann et Bruce Straley se sont inspirés d’un véritable virus fongique.
Il s’agit du cordyceps, un sorte champignon parasitaire capable de prendre possession du corps de petits organismes, généralement des insectes, jusqu’à ce que mort s’en suive. Ce mal a notamment été mis en lumière par le documentaire Planet Earth, diffusé sur la BBC au début des années 2000. Heureusement, il ne pas contaminer l’espèce humaine dans la vie réelle…!
Pour autant, les équipes de Naughty Dog ont imaginé un scénario catastrophe pour The Last of Us. De fait, l’humanité est sensible au cordyceps dans le lore des jeux. Dès lors, le parasite reproduit le procédé applicable aux insectes. À ce titre, il le virus s’empare son hôte et le transforme peu à peu en infecté…
Dans The Last of Us, l’influence d’un virus inconnu a rendu le cordyceps plus virulent. Ce serait pour cela qu’il s’attaquerait aux humains et causerait une pandémie généralisée. De fait, dans les jeux, le virus se transmet par morsure mais aussi par les spores dégagé par le corps de l’infecté à mesure que le champignon se répand sur le corps.
Le cordyceps en question
À la suite du succès du jeu, le cordyceps a gagné en visibilité. Un groupe d’entomologistes et de biologistes a alors voulu se pencher sur la question pour connaître davantage ce virus et ses vrais effets sur ses victimes. Or, le résultat est assez glaçant…
D’une part pour nous, car l’étude met en lumière le véritable état des centaines d’infectés que nous avons massacré personnes dans le jeu ; d’autre part, aussi et surtout pour les insectes et êtres vivants victimes du cordyceps IRL.
Dans son rapport publié pour l’Académie nationale des sciences des États-Unis, l’équipe de recherche affirme que le concept du zombie sans conscience serait très éloigné des véritables effets du virus fongiques. De fait, les scientifiques se sont rendus compte que le champignon n’affectait pas le cerveau. En ce sens, la modification du comportement de la fourmi par le cordyceps serait impossible.
L’étude se conclut par le constat d’une extension de l’infection à l’intérieur du corps de la fourmi. Cela se traduirait par la création d’un réseau de cellules interconnectées. Or, celles prendraient alors le contrôle des muscles articulaires, permettant ainsi de déplacer la fourmi malgré elle, malgré les ordres contraires de son cerveau intact.
Pour faire simple : l’étude démontre que les fourmis restent conscientes sous l’influence du cordyceps, mais ne peuvent pas lutter contre ce mal qui les ronge. Dès lors, il en serait théoriquement de même pour les humains infectés de The Last of Us.
Cela apporte apporte un côté plus dramatique encore à l’histoire du jeu. Celle-ci nous conduit régulièrement face à des infectés, que nous pouvons maintenant imaginer être parfaitement conscients de ce qui se passait lorsque nous les affrontions, mais ne pouvaient rien faire pour se sortir de cette situation.
Bonne journée à tous et toutes sur Naughty Dog Mag‘ 🙂
[SOURCE]
4 Commentaires
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Oui donc il était important de les délivrer de cette malédiction les pauvres !!
Quelle tristesse
Je n’imagine pas le fait d’être conscient et vivre dans un tel état , manger de la chair humaine sans le vouloir ou même pourrir sans rien faire
C’est terrifiant de se dire que le premier infecté que l’on voit se faire tuer dans la cinématique de la fuite, était encore en vie et demandais peut être de l’aide.