The Last of Us HBO | Les showrunners expliquent la naissance de l’adaptation télévisuelle

À un mois de la sortie de la deuxième saison de The Last of Us (HBO), les showrunners nous dévoilent comment l’idée d’une adaptation télévisuelle est née. Dès le début, la très forte alchimie entre Neil Druckmann et Craig Mazin leur a permis d’unir leurs esprits créatif, et cela, pour le plus grand bonheur des fans de leur travail. 

Même si l’adaptation télévisuelle de The Last of Us peut couler de source, il s’agit en réalité d’une idée du co-créateur du jeu d’un côté et d’un scénariste de l’autre. L’histoire des deux comparses, Neil Druckmann et Craig Mazin, débute alors sur une alchimie presque exceptionnelle.

« Tu veux voir quelque chose de cool ? », déclare Druckmann. C’est en juillet 2019, lors d’une visite de Mazin dans les studios de Naughty Dog, à Santa Monica, que l’idée nait à la fois dans l’esprit de Mazin et de Druckmann. D’ailleurs, le premier a même pu tester The Last of Us Part II en avant même première !

Cette preuve de confiance de la part de Druckmann envers son futur associé sur le projet d’une version télévisuelle témoigne d’une réelle osmose. Au départ, c’est Mazin qui souhaite convaincre Druckmann d’adapter le jeu en version télévisuelle… Ce dernier n’a pas été difficile à convaincre, car la première saison du show a été présentée la semaine suivante aux équipes d’HBO.

Une alchimie instantanée entre les showrunners

Vous l’aurez compris, le courant entre les deux hommes est directement passé. Alors, s’ensuit un « partenariat créatif » dans l’idée d’adapter un jeu vidéo en série. Mais l’idée initiale n’est pas de recréer une copie conforme de la version vidéoludique. Ils souhaitent tous deux trouver un équilibre entre les deux versions, afin de captiver à la fois les joueurs et les spectateurs.

Alors, au regard du très grand nombre de récompenses et de nomination de The Last of Us (HBO), cela semble être une réussite. Rappelons-le, ce show c’est 32 millions de spectateurs au cours des 90 premiers jours de diffusion sur la plateforme de distribution. Pour ce qui est des Emmy Awards, ce n’est pas moins de 24 nominations. En somme, cette série est un succès planétaire, et l’alchimie de ses co-créateurs est loin d’y être étrangère.

Aussi, avec ces chiffres de visionnage à couper le souffle, elle se place aux côtés des mastodontes sérielles, notamment Game of Thrones (HBO) ou Squid Game (Netflix), mais elle diffère tout de même de celles-ci. Elle est issue d’un jeu vidéo, et cela est assez rare pour être souligné. De plus, son succès ne peut être qu’une joie pour les fans de gaming.

En revanche, l’adaptation du deuxième volet sera plus compliquée selon les termes de Druckmann, puisque « s’il y a une chose dans The Last of Us, c’est que ce n’est pas confortable ». Ce dernier souhaite en effet que les émotions ressenties dans le jeu prennent place dans la version télévisuelle.

Une question de feeling

D’ailleurs, cette audace de leur part peut s’apparenter à celle des scénaristes de Game of Thrones notamment en raison de leurs différents choix. Alors, l’idée n’est pas de romancer Part II, au contraire. Les co-créateurs avancent sur la même longueur, comme l’explique aisément Druckmann :

Je pense qu’il faut avoir un certain niveau de réussite pour avoir la confiance nécessaire pour faire ce que nous faisons, à la fois dans le jeu et dans la série. Parce que sur le papier, cela semble très risqué. Mais c’est là que j’aime travailler avec Craig, parce qu’il pense comme moi. 

Alors ici, la beauté et la justesse de The Last of Us (HBO) est expliquée de manière plus sentimentale par Druckmann. Même si le succès des œuvres vidéoludiques laissait pressentir leur adaptation sur le petit écran, finalement cela a été davantage une question de feeling entre les deux hommes qu’une simple adaptation.

Alors, que pensez-vous de cette anecdote sur la naissance de l’adaptation télévisuelle The Last of Us (HBO) ? Dites-le-nous en commentaire ! Et pour ne rien manquer de l’actualité de Naughty Dog, rejoignez-nous sur YouTube, X (Twitter), Facebook, Instagram et Discord.

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