The Last of Us HBO | Découvrez tous les détails cachés du générique

La diffusion de la série The Last of Us a débuté le 16 janvier, sur Prime Video en France. Après une scène d’introduction volontairement acerbe, nous avons enfin découvert le générique d’ouverture. Comme toute création du studio Elastic, ce générique joue sur l’esthétique pour nous en dire davantage sur la série que nous regardons.

Depuis hier, le deuxième épisode de la série The Last of Us est disponible sur Prime Video. Nous avons pu le voir et vous en donner un avis écrit et vidéo.

Nous aurons le plaisir de retrouver nos personnages fétiches, mais pas seulement. Une nouvelle fois, le générique d’ouverture concocté par Elastic nous a mis en condition après une introduction toujours aussi glaçante.

Jouant sur l’imagerie du cordyceps et l’effet de contagion, le studio a disséminé quelques symboles dans les crédits. Jetez-y œil et passons en revue les visuels cachés.

Fuite générale

Le générique s’ouvre par ce gros plan sur la propagation fongique. Les traînées de cordyceps avancent à toute vitesse dans un frémissement stylisé, donnant un effet stop-motion.

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Au-delà de la vision macro sur le champignon, nous pouvons aussi y voir une sorte de vue schématique qui traduiraient la fuite des populations vers les zones de quarantaines. C’est d’autant plus frappant qu’une longue artère principale se démarque à gauche de l’image.

Scène de la série The Last of Us HBO (S01 E01) dans laquelle la famille Miller tente de quitter Austin en voiture, mais se retrouve bloquer par la circulation sur la route.
© The Last of Us (HBO) Saison 1, Episode 1 : « When You’re Lost In The Dark »

Les autres traînées tendent à la rejoindre et à la suivre. Cela rappelle les agglutinements de voitures sur les grandes routes qui se sont formés à la suite de l’Outbreak Day. Nous en avons évidemment de nombreux exemples dans le jeu, mais la série le montre aussi très bien dans le premier épisode.

Forêt de gratte-ciels

L’image suivante coïncide avec la double-lecture précédente. De fait, nous voyons des colonnes s’élever, tel le cordyceps une fois qu’il a pris possession de son hôte. Cependant, toutes ces éruptions esquissent la forment de dizaines d’immeubles. Symboliquement, Elastic nous fait comprendre que le parasite s’est répandu jusque dans les villes…

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

On remarquera que des sortes de finalement veineux se dressent au milieu des colonnes, voire s’y attachent directement. D’une certaine manière, cela peut traduire l’espèce de réseau racinaire qui permet désormais au cordyceps de se propager.

Dans le même temps, l’aspect qu’adoptent ces tiges nous fera penser à des arbres sans feuillage. Volontairement ou non, cette forme renforce l’idée que la nature reprend ses droits en milieu urbain dans l’univers de The Last of Us. Qui plus est, nos héros traversent à plusieurs reprises des espaces forestiers dans le jeu, que nous retrouverons sans doute en partie dans la série.

Un cœur battant ?

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
Et vous, voyez-vous une forme dans cette partie du générique de The Last of Us (HBO) ?

Véritable symbole ou simple impression : au sortir de cette ville fongique, la caméra passe par-dessus un amas de cordyceps plus épais. Le truc, c’est que cet amas a comme des soubresauts, un peu comme battement régulier.

Or, lorsque la caméra commence à opérer un dézoom, on peut vaguement voir la forme d’un cœur anatomique. Qu’en pensez-vous ?

Contagion nationale

En revanche, le symbole suivant est beaucoup plus évident à repérer. L’aviez-vous vu ?

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Tandis que la caméra recule, le champignon poursuit largement sa diffusion. Il dessine alors la forme de la carte des États-Unis. Au premier coup d’œil, on peut passer à côté. Mais, après coup, on repère bien les frontières du pays et sa forme si singulière.

Aussi, si on prête attention à l’endroit où se situe la ville abstraite dessinée juste avant par le cordyceps, elle s’élève à peu près dans la région de Seattle. Un clin d’œil à The Last of Us Part II peut-être ?

Carte schématique des États-Unis, avec un repère signalant la position de la ville de Seattle.
© Wikipédia

On constate des zones plus lumineuses et d’autres plus sombres. Cependant, difficile de dire si cela a une signification particulière. Peut-être est-ce une manière de signaler les foyers de contagion les plus importants ?

Le cri

L’élément suivant est saisissant lorsqu’on le remarque… On suit toujours la contagion s’enfonçant dans l’obscurité. Soudainement, une masse abstraite s’assemble sous nous yeux, tandis que les tendrils du cordyceps s’y ajoutent. Ainsi se dessine le profil d’une personne, allongée, la bouche ouverte, comme si elle poussait un cri.

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Comment comprendre cela ? Évidemment, on y verra une sorte de corps en putréfaction et, du fait du mélange avec le parasite, un infecté. Mais le symbole qui suit pourrait y donner une autre tournure…

Une naissance

Si vous prêtez attention aux tiges qui s’échappent ensuite de ce profil, vous y décèlerait le corps d’un bébé en position fœtale. D’ailleurs, les teintes du cordyceps tirent brièvement vers les rouges ici, comme pour rappeler la couleur de la chair, peut être du ventre de la mère.

Dès lors, le sens est d’autant plus fort. Après ce visage qui hurle, nous avons un bébé sur le point de naître ou qui aurait tout juste vu le jour, symbole de vie et d’espoir. Difficile alors de ne pas y voir Ellie, née immunisée au cordyceps.

Dès lors, le profil vu juste avant peut être perçu comme étant celui d’Anna, la mère d’Ellie. Ou, pourquoi pas, celui de Joel. Pour qui a fait le jeu, vous savez combien l’apparition d’Ellie dans la vie de notre héros est un renouveau, tant pour l’un que pour l’autre.

Le danger se cache dans l’obscurité

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Le générique se poursuit et les tendrils continuent d’avancer. Ils se joignent et se croisent, laissant dépasser des excroissances pointues. Le danger se fait alors plus concret, visible, le cordyceps imitant l’aspect d’un fil barbelé.

Cette forme circulaire peut aussi évoquer le symbole religieux qu’est la couronne d’épines. Celle-ci renvoie au péché originel et le châtiment reçu en retour, mais aussi à la mort. Cela renforcerait plus encore le poids des origines de la pandémie, dévoilées dans la série.

En même temps, cette couronne est associée à la résurrection et, par extension, à l’espoir. Or, cet enchevêtrement prolonge l’obscurité, pour mieux faire surgir la lumière qui suivra, telle une caverne qu’Elastic nous ferait traverser ici.

Cherchez la lumière

L’avant-denier plan de ce générique d’ouverture souligne plus encore la beauté que le studio a su y insuffler.

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Dans cette nature reconstituée ici par le cordyceps, perce finalement la lumière. Puis, deux silhouettes se distinguent, représentant évidemment Joel et Ellie. Tandis qu’ils baignent dans la clarté qui les entoure, comme le signe de ce que va leur apporter leur rencontre, une obscurité persiste néanmoins…

Sous leurs pieds, tout particulièrement, un ensemble racinaire se fait menaçant. Déjà, à l’épisode 2 de cette première saison, nous commençons à comprendre ce que cela signifie…

Le logo

Enfin, le générique se conclut par la contamination du logo « The Last of Us ».

Capture d'écran du générique d'ouverture de la saison 1 de la série The Last of Us HBO.
© HBO / Elastic

Avec l’esthétisme qu’on leur connaît, Elastic laisse apparaître le titre de la série dans une ultime profusion de cordyceps. Le champignon se diffuse soudainement, comme le ferait l’aquarelle. Dans le même temps, le recours à ces filaments et à la couleur rouge donne un aspect très veineux à l’ensemble.

Ainsi, le studio achève de magnifier le cordyceps, dont la propagation trouve ici des élans poétiques. Néanmoins, il lui faut finalement s’effacer afin de ne plus laisser paraître que ce titre, qui s’éteint à son tour dans un fondu au noir.

Tout en sachant s’en distinguer, Elastic a su rendre hommage aux crédits d’ouverture du jeu The Last of Us de 2013. Qui plus est, même s’il est court, il regorge de petits éléments qui font un peu plus sens à chaque fois qu’on le regarde. Et vous, avez-vous remarqué d’autres détails cachés ?

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