The Last of Us HBO | Une violence plus rare pour un impact plus fort
Nous ne sommes plus qu’à quelques jours de la sortie de la série The Last of Us. Alors que nous venons d’apprendre qu’elle serait bien diffusée en France, penchons-nous un peu plus sur la manière dont elle a adapté la violence inhérente au jeu originel.
La licence The Last of Us n’est pas particulièrement réputée pour sa douceur. L’amertume des cœurs et la cruauté à laquelle pousse les extrêmes de son univers post-apocalyptique s’accompagnent d’une violence physique explicite.
Interrogés par Consequence TV, les co-créateurs de la série sont revenus sur la manière dont ils se sont emparés de cette dimension en transposant l’histoire du jeu pour la télévision.
Ils avaient déjà abordé cet aspect en décembre dernier. Mais, cette fois, ils apportent un peu plus de précision sur le sujet.
« L’impact sera beaucoup plus fort » dans la série The Last of Us
Neil Druckmann, créateur originel de la licence pour Naughty Dog, se rappelle comment Craig Mazin, l’actuel showrunner de la série, a abordé la question de la violence.
De la même manière que Mazin s’était positionné sur le développement de la série sur plusieurs saisons, sa priorité n’est pas la quantité. À ses yeux, l’idée est de « mettre en avant un drame prestigieux axé sur les personnages ».
Dès lors, pas de quota à remplir en matière d’action ou de violence. La dose adéquate est celle qui est nécessaire. Après les explications de Druckmann quant au projet de film abandonné pour la licence The Last of Us, on comprend que les paroles de Mazin l’aient convaincu.
Le fait est que l’enjeu n’est pas le même en matière de représentation entre série TV et jeu vidéo. Pour ce dernier, Druckmann indique qu’un certain degré d’action est nécessaire du fait des mécaniques de jeu.
En découle généralement une dissonance ludo-narrative due à un nombre d’exécutions colossal. Toutefois, il estime que ce serait moins acceptable pour une série qui cherche tant de réalisme, avec des personnages moins surhumains.
Pour Mazin, il était crucial que la violence ne soit intégrée à la série The Last of Us comme si c’était un fait coutumier, sans plus d’importance. Alors, il le dit : elle ne sera pas aussi présente que dans le jeu, mais nous en ressentirons le moindre impact.
Dans notre série, chaque acte de violence, qu’il soit mineur ou important, est très intentionnel parce que nous avons choisi de le représenter et nous le faisons aussi minutieusement que possible.
Le poids de la violence à travers l’autre
D’ailleurs, il évoque aussi le fait que nous suivrons d’autres points de vue. Ce n’est pas véritablement un élément nouveau. De fait, nous savons déjà que l’épisode 3 se consacrera au personnage de Bill, joué par Nick Offerman.
Mais ce que Craig Mazin explique, c’est qu’en adoptant une autre focale, nous ne pourrons pas être indifférents à la violence des protagonistes. Cela rappelle finalement le parti pris adopté dans The Last of Us Part II, sorti en 2020.
À ce propos, il se pourrait que la deuxième saison de la série couvre les éléments de ce second volet. La première saison, quant à elle, suit la trame du premier opus, sorti en 2013.
Si vous n’êtes pas familier avec le jeu, sachez que c’est avant tout une aventure humaine. On y suit Joel et Ellie – interprétés ici par Pedro Pascal et Bella Ramsey – dans un monde post-apocalyptique ravagé par un virus fongique.
Enfin, vous pourrez retrouver le premier épisode de la série The Last of Us en France dès le 16 janvier, sur Prime Video. Pour tout savoir à son sujet, nous avons un récapitulatif rien que pour vous.
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