Naughty Dog a dévoilé son nouveau jeu, Intergalactic: The Heretic Prophet, via un trailer diffusé lors de la 10^e édition des Game Awards. Un premier aperçu du futur projet de Neil Druckmann, que nous décortiquons en détail dans cette analyse écrite.

La semaine dernière, s’est tenue la 10^e cérémonie des Game Awards. Lors de cette soirée, non pas sans surprise, nous nous sommes émerveillés sur l’annonce du nouveau jeu de Naughty Dog, Intergalactic: The Heretic Project, au travers d’une bande-annonce captivante.

Aujourd’hui, nous vous proposons une analyse complète et revenons sur chaque détail de ce trailer. Entre Easter eggs, références, caméos et autres subtilités, ce premier aperçu nous plonge dans un univers que nous avons d’ores et déjà hâte d’explorer.

L’analyse du trailer d’Intergalactic: The Heretic Prophet

Le trailer démarre sur une carton semblable aux écrans de lancement des jeux Uncharted, où une citation marquante apparaît. Ici, nous lisons une phrase écrite en écriture sempirienne ancienne, datant de 1986 : « La souffrance des générations doit être endurée pour atteindre notre fin divine ». Elle pourrait d’ailleurs faire référence à la devise symbolique et porteuse de sens prononcée dans The Last of Us : « Endure and Survive ».

Retenons que Naughty Dog semble avoir imaginé une écriture fictive pour ce nouveau jeu. Aussi, cette citation indique que la transmission et surtout la religion devraient être des thématiques au cœur d’Intergalactic.

Le trailer démarre véritablement avec un plan d’une planète bleue, au premier abord, qui peut faire penser à la Terre. Nous constatons un tourbillon, ou un cyclone visible à la surface, ainsi que des débris clairsemés autour.

La caméra s’éloigne, et nous nous rendons compte que la planète est rouge en réalité, et entourée d’un halo bleu. Les fragments sont ceux d’un astre lunaire en morceaux.

Le trailer donne ensuite à voir vaisseau spatial rouge, de la marque Porsche, se dirigeant droit vers le halo bleu. Ce plan fait échos à l’artwork officiel du jeu et sa colorimétrie jusqu’à présent prédominante : bleue et rouge. Une dualité très symbolique dans l’univers de la science-fiction quand on pense à Matrix et au fameux dilemme du choix de la pilule de l’une et de l’autre couleur. Compte tenu du pan religieux qui sera abordé dans le jeu, ce rapprochement ne serait vraiment pas absurde.

Par ailleurs, le vaisseau pourrait être inspiré d’une collaboration entre Porsche et LucasFilm en 2019, qui avait donné naissance au Tri-Wing S-91x Pegasus Starfighter. Un engin conceptuel mêlant les identités visuelles des deux marques, dévoilé lors de la première de Star Wars : L’ascension de Skywalker. En tout cas, la marque s’est dite très « enthousiaste de cette collaboration avec le studio réputé qu’est Naughty Dog » sur Instagram.

Changement de décor, nous nous retrouvons désormais à l’intérieur. Un anime est diffusé sur un écran à tubes cathodiques. Le choix des couleurs de la tenue du personnage féminin pourrait rappeler Tornade dans X-Men. Les deux pistolets qu’elle tient renvoient symboliquement à Lara Croft, protagoniste de Tom Raider.

Nous remarquons également la présence de deux lunes en arrière-plan dans un ciel bleu/orangé. Nous n’en voyons que les croissants cependant, soit des astres incomplets, comme l’est celui vu juste avant en orbite autour de la planète rouge.

Ensuite, le trailer donne un meilleur aperçu de ce personnage qu’on imagine être une héroïne. Avez-vous remarqué qu’elle porte une boucle d’oreille en forme de croissant de lune ? Aussi, à 00″58, nous pouvons voir une cicatrice en forme de croix sur sa joue droite et un tatouage sur son bras droit qui connote comme des zébrures noires.

Elle se bat contre des ennemis qui sont des sortes de lézards humanoïdes. Pour cet anime inventé spécialement pour le jeu, Naughty Dog réemploie donc des éléments récurrents dans les œuvres de science-fiction. Enfin, à en croire l’indication en-dessous de l’écran, l’anime ne serait pas regardé en direct mais via un DVD.

Une silhouette féminine, de dos, se rase les cheveux face à un miroir. Ce plan nous rappelle sans mal certaines séquences des jeux Uncharted et The Last of Us, où le protagoniste tourne le dos au joueur pour faire face à ses propres enjeux. Notamment lorsqu’Elena apprend les mensonges de Nate dans A Thief’s End, ou encore quand Abby découvre la présence de la base des Lucioles à la radio dans le dernier acte The Last of Us Part II.

S’ensuit un plan rapproché sur le personnage. Nous remarquons des cicatrices sur son crâne et un tatouage sur son bras droit. Ses détails et son placement, qui déborde sur sa main, nous font penser à celui d’Ellie. Les fougères et le papillon de nuit ont laissé la place à ce qui semble être un poulpe.

Nous découvrons le visage de la nouvelle tête d’affiche du prochain jeu des Dogs via son reflet dans le miroir. Et il ne nous est pas inconnu ! En effet, les fans reconnaîtront l’actrice Tati Gabrielle dans le rôle de Jordan A. Mun, que nous rencontrons dans le film Uncharted sous les traits de Braddock et que nous aurons la chance de retrouver dans la saison 2 de The Last of Us (HBO) dans le rôle de Nora. Elle porte un collier qu’elle dissimule sous un débardeur gris.

Sa position nous révèle alors d’autres tatouages. Elle a des oiseaux au niveau de sa poitrine. Son autre bras porte également la mention « ERIDAVI » (ou « ERIDAUI »), qui pourrait renvoyer à Éridan, dieu grecque du fleuve dont le nom et ses diminutifs sont utilisés pour utiliser plusieurs objets spatiaux. Enfin, un symbole encore difficile à reconnaître apparaît dans son cou tandis que le numéro « 242 » est aussi lisible sur le bras droit de Jordan.

Entre son débardeur et son crâne rasé, le personnage rappelle Ripley, interprétée par Sugourney Weaver, dans Alien 3. Le jeu donnera peut-être une explication à cette coupe, mais ce pourrait être aussi un clin d’œil à l’une des saga les plus cultes de la science-fiction.

Jordan sort d’une salle de bain, relativement moderne et aux allures futuristes. Elle pourrait bien être à l’intérieur du vaisseau que nous apercevons quelques secondes plus tôt.

L’anime tourne toujours sur le téléviseur. Un deuxième personnage apparaît à l’écran, visiblement un allié de l’héroïne. Avec sa coupe de cheveux et sa cigarette aux lèvres, il a un air à Spike Spiegel, le héros de l’anime Cowboy Bebop. Neil Druckmann lui-même a reconnu qu’il s’agissait d’une des inspirations d’Intergalactic.

Nous entendons une sonnerie et la mention « Incoming call » (« Appel entrant ») apparaît à la télévision, montrant le mélange des technologies ici. En tout cas, quelqu’un semble vouloir s’entretenir avec elle.

Jordan cherche alors quelque chose dans la pièce. Alors qu’elle se penche, autres tatouages sont visibles derrière son bras gauche : une écriture indéchiffrable et ce qui pourrait être la silhouette d’un personnage. En plus des plantes qui poussent çà et là, de nombreux objets sont éparpillés sur une table basse, dont des jetons de Poker, un journal qui évoque « le prix du cristal » (serait-ce la monnaie du jeu ?), des magazines sur les vaisseaux spatiaux et un autre vraisemblablement intitulé « Warshot  ».

Ces différents éléments commencent à dessiner la personnalité du personnage. Apparemment solitaire, désormais du moins, elle semble s’intéresser à la mécaniques des vaisseaux. Elle pourrait avoir un côté “mécanicienne”, un type de personnage que les fans de Cyberpunk 2077 reconnaîtront en Panam. Cela dit, Naughty Dog nous en a déjà présenté un auparavant, à savoir Keira, l’amie fidèle de Jak and Daxer !

Par la suite, nous découvrons un mur rempli de documents, allant de cartes à des photos plus personnelles. Le traveling auquel nous assistons rappelle subtilement le générique d’Uncharted 4.

Le casting d’Intergalactic promet d’être riche. De fait, de nombreuses personnalités figurent dans le titre de Naughty Dog ; nous les retrouvons sur ce mur. Parmi eux : Kumail Nanjiani (Colin Graves), Tony Dalton, Stephen A Chen et Ashley Scott. La photo nous fait penser à celle que nous retrouvons à la fin d’Uncharted 4.

La photo en noir et blanc, attachée à la photo de groupe, nous rappelle le character design de Nathan Drake, le héros de la licence Uncharted. Il semblerait que Naughty Dog souhaite encore une fois rendre hommage à ses précédentes licences au travers de cette nouvelle IP.

Une coupure de journal mentionne les « cinq as » (« five aces »), un groupe de « criminels notables ». Spontanément, nous faisons le lien avec les cinq personnes assise devant un sacré butin sur la photo centrale. D’ailleurs, nous reconnaissons dessus Jordan, deuxième personnage à partir de la gauche.

Elle trouve une télécommande, change la source du téléviseur…

…et se retrouve face à une femme mystérieuse. Cheveux courts, bruns, cache-œil apparent, tenant une cigarette entre ses doigts. Elle se situe dans un bureau dont les vitres donnent sur une ville.

Le personnage enfile une veste rouge en cuir, toujours le regard porté sur l’écran. Ce passage permet d’apercevoir encore un autre de ses tatouages : un pion, la pièce d’échec, au niveau de l’épaule gauche.

Une pièce d’échec, le cavalier, est dessiné sur le dos de sa veste. En plus de de faire écho au pion tatoué, ce logo pourrait faire être un clin d’œil à la compagnie Dark Horse, fabriquant de figurines et éditeur de comics (qui apparaît d’ailleurs dans les jeux The Last of Us avec les bandes dessinées fictives Savage Starlight).

D’ailleurs, le lien avec TLOU se tisse davantage si on voit dans le cercle en arrière-plan du cavalier un coucher de soleil stylisé dans une esthétique très années 1980. Or, Ellie, l’héroïne de la licence post-apocalyptique de Naughty Dog, porte un t-shirt avec un coucher de soleil. À l’origine, ce motif est un Easter egg au premier Uncharted, où nous retrouvons le même dessin sur un jet-ski.

Mais la référence la plus emblématique de cette veste est assurément Akira. Le manga et film d’animation de Katsuhiro Ōtomo met notamment en scène un Shôtarô Kaneda, un jeune motard tout de rouge vêtu. Lui aussi porte une veste avec un emblème dans le dos, une gélule en l’occurrence. Là aussi, Neil Druckmann a confirmé officiellement que cette œuvre comptait parmi les références d’Intergalactic.

Après avoir traversé ce qui fait office de “salon”, Jordan rejoint le cockpit du vaisseau. Au loin, nous distinguons la planète rouge et les divers fragments qui tournoient autour de son axe.

La protagoniste est toujours en communication avec la femme, que nous reconnaissons, puisqu’elle ressemble à Halley Gross. La co-scénariste de The Last of Us Part II a en effet droit à un caméo dans le jeu !

La discussion se poursuit. Dans une attitude nonchalante, Jordan finit la boisson du Macho Nacho qu’elle s’est… faite livrer ? Dans la pièce précédente, un sac à emporter de ce fast food était posé sur la table à manger. Cela questionne évidemment sur sa provenance.

Mais, surtout, les fans de Naughty Dog auront reconnu la chaîne de restauration rapide communne à ses licences. Elle est mentionnée par Nathan Drake dans Uncharted 4, lorsqu’il demande à sa femme si elle y a déjà travaillé. De même, Ellie et Riley en visitent un restaurant dans le DLC Left Behind du premier The Last of Us, également mis en scène dans l’épisode 7 de la série adaptée par HBO. Intergalactic rejoint ainsi le Macho Nacho Universe !

Pendant la conversation, la relation et la fonction entre les deux femmes se précisent : Jordan est chasseuse de primes et la femme au cache-œil est son agent, soit celle qui gère ses contrats.

L’afficheur au-dessus du téléviseur ajoute quelques éléments de compréhension du lore. Nous reconnaissons le visage d’un des hommes de la photo de groupe vue précédemment, du nom donc de Colin Graves. Il est effectivement affilié aux Five Aces, dont Jordan aurait bien fait partie avant de devenir chasseuse de primes. C’est donc un ancien allié qu’elle poursuivrait.

Mais ce n’est pas la prime proposée par l’ISMW Terya Sector qui semble l’intéresser, ni le niveau de dangerosité de « 7 » qui l’effraie. Elle veut que ce soit elle qui le retrouve, et personne d’autre. Aurait-elle des comptes à régler avec un ancien camarade ?

Le gros plan sur le visage de l’agent devrait parler aux fans des années 1980. D’une part, nous pourrions y voir une référence à Snake Plissken, héros emblématique des films New York 1997 et Los Angeles 2013 de John Carpenter. Contrairement à ce que leur titre indique, ils sont sortis respectivement en 1981 et en 1996. Les deux personnages ont en commun leur coupe de cheveux et leur cache-œil. Qui plus est, Plissken est un détenu évadé de prison dans un univers de science-fiction. Qui sait si l’agent de Jordan ne serait pas, comme celle-ci semble l’être, une éventuelle criminelle repentie ?

D’autre part, ce look rappelle aussi fortement un autre héros balafré : le Capitaine Albator, célèbre « corsaire de l’espace » comme le mentionne le titre de la première version animée du manga Dai-Kaizoku Captain Harlock de Leiji Matsumoto, diffusée à la fin des années 1970. Une deuxième série a également été diffusée au début des années 1980. Entre la période de diffusion, l’univers de science-fiction est certains aspects qui rappellent déjà le rapport avec la piraterie (tatouages, criminalité, …), le lien avec cette œuvre ne serait pas non plus étonnant.

Au terme de la discussion, la cible de Jordan est claire : cet astre brisé qui pivote légèrement sur lui-même, hypnotique.

Jordan tape le code « 7202 » pour lancer un morceau. Nous pourrions y voir là un potentiel indice sur l’année de sortie envisagée pour le jeu, mais restons tout de même prudents avant de tirer des conclusions à ce propos.

La musique pourrait avoir une importance particulière dans le jeu, en témoigne ce plan. Jordan aurait la possibilité de choisir les morceaux qui viendront accompagner ses trajets intergalactiques. D’ailleurs, les plus attentifs auront remarqué la présence d’un Easter egg rempli d’émotion. De fait, parrmi les CD’s présentés ici, un est à l’effigie de Savage Starlight, les comics SF fictifs préférés d’Ellie dans The Last of Us.

Ce choix de plan est directement emprunté au film Akira. Plus le trailer avance, plus ont sent qu’Intergalactic sera teinté d’une esthétique cyberpunk.

À l’instar de la bande originale de The Last of Us, celle d’Intergalactic: The Heretic Prophet promet d’être inoubliable. De fait, dans le trailer, Jordan lance un CD des Pet Shop Boys : Actually. “It’s a Sin” vient alors rythmer ses dernières secondes, pour le plus grand bonheur des aficionados des années 80.

Avec ce choix de chanson, Naughty Dog poursuit le champ lexical de la religion, le titre faisant référence à un « péché ». Notons en outre que cet album est sorti en 1987. Or, le jeu se déroule dans un 1986 futuriste.

Dans un enchaînement de gros plans faisant monter l’adrénaline, le trailer s’attarde sur les chaussures de Jordan. Il s’agit d’une paire d’Adidas, possiblement original, qui semble avoir été créé pour le jeu. Cependant, il pourrait s’inspirer des modèles Adidas Top Ten ou des Adidas Americana Hi.

Nous avons droit à un aperçu de l’écran de contrôle du vaisseau. Si on avait aperçu ses canons en début de trailer, nous comprenons aussi ici qu’il est équipé de boucliers de défense. Le niveau d’essence est rempli au deux-tiers, mais la batterie est moins chargée. Selon le moment du jeu où prend place cette séquence, ces détails pourraient avoir une incidence sur le voyage de l’héroïne.

Le modèle du véhicule est une Porsche 984 Tempest. Son numéro pourrait être une référence à l’année de la création du studio Naughty Dog, JAM Software à l’époque (1984).

Sans lui ressembler vraiment, le vaisseau Porsche de Jordan pourrait avoir été conçu en écho au Swordfish dans Cowboy Bebop. Tout comme lui, il a une allure élancée avec l’accent mis sur ses “ailes”.

Le vaisseau traverse une sorte de barrière transparente et disparaît immédiatement derrière. D’après les explications de l’agent de Jordan, cet endroit serait une sorte de triangle des Bermudes : quiconque s’y aventure n’en ressort jamais.

Changement d’atmosphère. Le trailer nous entraîne en terre qui apparaît inhospitalière par la brume et les arbres lugubres. Mais, le plus inquiétant reste cet astre toujours présent dans le ciel, mais rouge cette fois, comme pour signifier que nous maintenant sur la planète vue en début de bande-annonce.

Dans un bruit mécanique, une machine s’éveille et se relève sous nos yeux. Il s’agit d’un robot, plus exactement un androïde du fait de ses attributs humains. On distingue par exemple qu’il a plusieurs bras, des mains, une tête…

Le robot arbore des symboles et des écritures sempiriennes. Ce détail laisse entendre à nouveau que cette civilisation aura une place cruciale dans le jeu.

Côté apparence, les yeux rouges de la machine n’ont rien de vraiment original. Cela peut rappeler certains ennemis dans les jeux Zelda par exemple. Nous pouvons aussi penser vaguement aux robots du Doctor Uckmann, tel qu’il est représenté sur sa carte dans le JCC d’Ellie dans The Last of Us Part II.

De plus, le design de ce robot pourrait rappeler les concept art de Jak 4. Bien que cela soit encore seulement une théorie, difficile de ne pas retrouver des ressemblances frappantes.

Toujours est-il que l’imagerie déployée ici a des airs de déjà-vu. Le robot est rencontré dans un espace naturel et il pourrait être ancien au regard des écritures qu’il porte. Il y a quelque chose qui renvoie au Château dans le ciel du studio Ghibli. Réalisé par Hayao Miyazaki, le film raconte l’histoire de deux enfants qui se retrouvent sur une île légendaire, Laputa. Là-bas, ils rencontrent un androïde amical, abandonné depuis des siècle dans un cadre forestier et bucolique. Ce n’est peut-être pas une référence explicite, mais même l’année de sortie, 1986, laisse place au doute.

Le robot manie une épée à double-lame imposante. L’énergie rouge qui s’en dégage pourrait être la même que celle qui l’anime. Jordan dégaine un accessoire mystérieux. Nous remarquons aussi qu’elle dispose d’une arme à feu accrochée à sa cuisse droite.

L’accessoire de Jordan est en réalité une sorte de sabre laser, de modèle VLT-67. Elle fait un bruit d’ampli quand elle l’active. À nouveau, le logo sur sa veste pourrait faire sens. Plus que le cavalier aux échecs, il pourrait symboliquement désigner l’héroïne comme étant une chevalière, une combattante à la fois féodale et futuriste.

Le design de l’épée laser ressemble à un égaliseur audio. Il ne serait donc pas impossible que ses mécaniques soient liées à la musique. Par ailleurs, son apparence peut en rappeler d’autres dans l’absolu. Nous penserons notamment au sabre-néon des jeux No More Heroes, dont le héros porte lui aussi une veste en cuir rouge d’ailleurs… Aussi, le design est semblable à ce que nous avons déjà pu voir sur le JCC d’Ellie là encore avec la carte de CBB-73.

Naughty Dog déploie ici un nouveau savoir-faire technique en introduisant du ray-tracing, visible grâce aux reflet dans l’eau. La fluidité de l’image de nous trompe pas non plus, l’ère de la PS4 et des 30 FPS est bien finie.

Le logo de la PlayStation 1 apparaît, en hommage au 30^e anniversaire du constructeur, célébré cette année.

Enfin, nous pouvons noter que le key art d’Intergalactic: The Heretic Prophet ressemble étrangement à celui d’Uncharted: Drake’s Fortune. Nate et Jordan, de dos, dans la même pose et arme tenue au même endroit, se font sensationnellement échos.

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À très bientôt sur Naughty Dog Mag’ !